Les auteurs du projet










Guy Isaac

PHOTO : JÉRÔME DE PERLINGHI
Un jour, Guy Isaac s’est lancé. C’était au début des années 80. Il était marié, père et géomètre. Mais comme le « Marius » de Pagnol, il avait une folie en tête. N’écoutant que lui, encouragé tout de même par sa Fanny, il a troqué son théodolite pour un moyen format et a annoncé, à qui voulait bien l’entendre, qu’il était dorénavant photographe.
Quelques vingt-huit années plus tard, il ne trouve personne pour douter de sa profession, pas même Clint Eastwood. Surtout pas Nicole Kidman, Harrison Ford, Monica Bellucci ou Steven Spielberg. Pas plus Monique Prevel, Rafika Marzouk ou Stéphanie Pimort.
Ne cherchez pas l’erreur, il n’y en a pas. Monique Prevel, Rafika Marzouk et Stéphanie Pimort sont locataires chez Alcéane. Peut-être ne les avez-vous jamais vues au cinéma mais elles existent bel et bien. Comme toutes les autres figures de ce livre. Voilà pourquoi il a été facile de convaincre Guy Isaac à se lancer dans l’aventure. Il n’a pas de préjugés, ne place pas les gens sur une échelle de valeurs et accorde la même attention à tous ses sujets.
Il lui a cependant fallu prendre son temps, parfois un café ou deux, pour rassurer ses hôtes et leur dire que ce jour-là, les stars, c’étaient elles. Le moment venu, il leur proposait un emplacement puis une pause, effectuait ses réglages et appuyait sur le déclencheur. Guy Isaac est précis. Quelques secondes suffisaient, quelques clichés aussi. Guy Isaac est rapide. Ensuite, il repartait comme il était venu dans une voiture tellement banale qu’on la penserait banalisée. Guy Isaac est discret.
Précis, rapide et discret… Ce photographe a dû être géomètre dans une autre vie.
Voir son site : http://guy.isaac.free.fr/

Jean-Pierre Niot
PHOTO : GUY ISAAC
On aime décrire les dirigeants comme des hommes pressés. Dans leur manière de foncer à leurs rendez-vous comme dans celle de gravir les échelons. Jean-Pierre Niot n’est pas de ceux-là. Il en est même tout le contraire malgré un parcours professionnel exceptionnel et un agenda au bord de l’implosion. Le directeur général d’Alcéane sait accorder du temps aux choses. Il sait aussi regarder et écouter. C’est en contemplant l’Alhambra de Grenade que lui est venu le nouveau nom de l’OPH. Un peu comme pour ramener de ces reflets rouge orangé du soleil d’Espagne sur la toile impressionniste du ciel havrais.
Quand l’idée de ce livre a été avancée par son directeur de la communication, les deux hommes ont naturellement voulu confier l’écriture des textes à un professionnel. Mais ils ont rapidement compris que leur projet n’était ni anthropologique ni romanesque. Il n’avait de sens que dans la rencontre, évidente sur le papier mais empiriquement rare, d’un Directeur général d’Office HLM et de ses locataires. Jean-Pierre Niot s’est alors lancé dans l’aventure, en toute simplicité, sans prétention littéraire, guidé par la seule ambition chimiquement pure : la curiosité.
Sur une période d’un an, il a sillonné chacun des quartiers constituant le patrimoine d’Alcéane et partagé l’intimité de ses locataires, engageant, durant parfois plusieurs heures, un dialogue à bâtons rompus avec ses interlocuteurs. Il ne s’est pas ménagé et a autant appris sur les autres que sur lui-même. Aujourd’hui, le livre est achevé et Jean-Pierre Niot avoue éprouver un manque. Il ressemble alors à un homme pressé. De recommencer.

Aldéric Lesterlin
PHOTO : GUY ISAAC
Bien sûr, cela fait partie des attributions d’un directeur de la communication que d’avoir des idées ! D’établir des plans de campagne. De proposer des projets d’entreprise en adéquation avec son domaine d’activités. Bien sûr. Mais combien sont-ils à donner naissance à un tel ouvrage, à la fois outil de communication et objet d’art. Mais alors, Aldéric Lesterlin ne serait pas un directeur de la communication comme les autres ?
D’abord, il est havrais et fier de l’être. Il est né dans le quartier de Caucriauville. Il a porté des boîtes de conserves sur les quais de déchargement, parcouru le pays de Caux pour remplir les pages d’annonces du premier journal gratuit, avant un exil à la capitale dix années durant pour rejoindre le service marketing d’un groupe de communication. Il participe à de nombreuses opérations nationales. En 2004, il revient « chez lui » et intègre Alcéane.
Ensuite, pour chacun de ses projets, il aime travailler avec des personnalités singulières, le plus souvent des artistes, des créatifs, ceux qu’on croise rarement dans les agences de publicités mais qu’il aime rencontrer au détour d’une exposition, au hasard d’une discussion ou même parce qu’un jour, un dessin, un texte, une photo, une sculpture lui ont donné envie de décrocher son téléphone pour en savoir un peu plus.
Enfin, parce que ce livre lui ressemble comme un frère. Le choix d’un photographe de stars comme la décision de confier le micro et la plume à son directeur général sont symptomatiques
de sa démarche. Tout le monde se retrouve sur le pont, à égalité. Moussaillons et capitaine. Artistes, locataires, bailleur. Les frontières sont floues, les distances se réduisent, reste la perspective. On dirait de la peinture mais c’est de la communication.

factORstudio

Conception graphique et direction artistique :
www.factorstudio.fr

1 commentaire:

  1. C'est un beau projet dont Alcéane peux être fier ,ce n'est plus la chanson de Renaud ,c'est un projet ou toute l'entreprise s'y retrouve.On va l'envier!

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